Ş. Alparslan YASA

Keywords: Littérature comparée,traductologie,histoire littéraire turque,imitation et plagiat poétiques,inspiration en poésie,traduction poétique,traduisibilté,Orhan Veli

Abstract

Dans les milieux littéraires de notre pays, il est toujours à la mode d'accuser ses confrères d'imitation ou, pire encore, de plagiat. L'un de ces poètes ayant subi une telle accusation est Orhan Veli (1914­ 1950), bien qu'il se place parmi les poètes originaux ayant renouvelé la poésie turque. Lorsque l'on aborde cette question délicate avec des critères de la littérature comparée et de la traductologie de nos jours on constate clairement et avec regret que ces accusations sont plutôt la manifestation des disputes d'ordres idéologique et égocentrique que d'un véritable souci de vérité. Le poème titré «Dağ Başı (Isolé en montagne)» d'Orhan Veli, qui serait plagié d'Éluard, est un exemple frappant qui éclaire ces discussions sur le plagiat.